CENTRO CULTURAL SAN FRANCISCO SOLANO

Ernesto Kahan * Israël

En una mañana introspectiva

 

Quisiera entender, en medio del bullicio urbano,

el íntimo sentir del hombre adulto, aprisionado,

las relaciones entre el individuo y su historia,

las de la historia entre las patrias y la tribu…

los asesinatos por odio, colectivos, la enfermedad nacional,

los nazis de siempre, los Holocaustos, AUSCHWITZ-BIRKENAU…

 

Entender lo que siente ese individuo,

cuando ya está lejos de la escuela y el trabajo,

de la calle donde circulan los transportes y los transportados,

y muy cerca de sus pensamientos y lágrimas secretas,

sus introspecciones, las esperanzas programadas y

¡La falta de concreción de tanto!

¿Será así, Como lo siento yo

cuando me analizo alejado de toda rutina y calma?

¿Será?

 

Hoy pienso en mi vecino que dice que me estima -cuando lo mismo, le indico-

en todos los “yo”, que aman los narcisos -yo incluido-

y en sus enormes oráculos espejos y trastos…

 

Y ahora… sentado en una esquina,

trato de entender al espacio que la sostiene

y no lo logro, obviamente.

Mas, en esencia, ¡Qué le importa al reino!

Y aun así lo pregunto, una y mil noches y una y mil veces,

y en las mañanas sombrías

oOo

Ernesto Kahan Israël

Un matin introspectif

J'aimerais comprendre, au milieu de l'agitation urbaine,

le sentiment intime de l'homme adulte, emprisonné,

les relations entre l'individu et son histoire,

celles de l'histoire entre les patries et la tribu...

Meurtres haineux, meurtres collectifs, maladie nationale,

les nazis habituels, l’Holocauste, AUSCHWITZ-BIRKENAU…

 

Comprendre ce que ressent cet individu,

quand vous êtes déjà loin de l'école et du travail,

de la rue où circulent les transports et les transportés,

et très proche de tes pensées et de tes larmes secrètes,

leurs introspections, leurs espoirs programmés et

Le manque de concret de tant de choses !

Est-ce comme ça, comment je me sens

Quand je m'analyse loin de toute routine et de tout calme ?

Être?

 

Aujourd'hui je pense à mon voisin qui dit qu'il m'aime - quand je lui dis la même chose -

dans tout le « je » que les jonquilles aiment-moi y compris-

et dans ses énormes oracles, miroirs et cochonneries...

 

Et maintenant... assis dans un coin,

J'essaie de comprendre l'espace qui le détient

et je ne peux pas le faire, évidemment.

Mais au fond, qu’importe le royaume ?

Et pourtant je le demande, mille nuits et mille fois,

et les matins sombres

 



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